L’AIR QU’ON RESPIRE

L’AIR QU’ON RESPIRE

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On les appelle  » visiteurs de prisons « . Bénévoles, ils ont choisi de rendre régulièrement visite à des détenus qui en ont fait la demande. Ils ne sont ni la famille, ni l’aumônier, ni l’avocat. Interlocuteurs neutres, leur importance est à la mesure de la méconnaissance qui entoure leur démarche.
Portés par des convictions diverses, ils partagent cependant le même désir de pénétrer dans un lieu que la société tient à une opaque distance. Un lieu fantasmatique, radicalement clos, où des gens vivent, la prison.
De fait, les visiteurs sont des témoins privilégiés de l’univers carcéral, des passerelles essentielles entre le  » dedans  » et le  » dehors « .
L’air qu’on respire se nourrit de ces allers-retours et confronte paroles et gestes de visiteurs et de visités.

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